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Comment lire et comprendre un devis de film d’animation ?


La Pompadour X BNP Paribas
La Pompadour X BNP Paribas

Un devis d’animation n’est pas qu’un document chiffré.

C’est la radiographie d’un projet, le reflet d’une méthode et d’une organisation où chaque ligne a une raison d’être.

Savoir lire un devis, c’est comprendre comment se répartissent le temps, les compétences et les responsabilités dans la production d’un film d’animation.

Derrière chaque poste, il y a une étape, un métier et une exigence.

1. Le développement : poser les fondations

Avant toute image, il y a la réflexion. Le développement définit les objectifs, la cible, le ton et la direction artistique. C’est l’étape où le studio identifie les besoins de communication, rédige un synopsis, élabore un moodboard et pose les intentions visuelles.


Elle correspond généralement à :

  • la compréhension du brief

  • la définition du concept narratif

  • la recherche graphique préliminaire


Ce poste, souvent sous-estimé, est pourtant essentiel : il garantit la cohérence entre stratégie, narration et esthétique.


2. Le scénario, le storyboard et l’animatique : construire la narration visuelle

Ces trois postes forment le socle de toute production d’animation. Le scénario fixe le fil narratif, la structure et le message. Le storyboard traduit le scénario en plans illustrés, cadrages et transitions. Enfin, l’animatique (storyboard animé avec son et musique) permet de tester le rythme et la durée avant l’animation finale.


Chaque ligne du devis liée à ces éléments correspond à des validations :

  • la lisibilité du récit

  • la fluidité du tempo

  • la cohérence du découpage


Ces étapes évitent les révisions coûteuses en aval.


3. Le design et la direction artistique : définir l’univers visuel

C’est ici que le film prend forme. La direction artistique fixe les codes esthétiques : personnages, décors, typographies, palettes colorées, lumière.


Le poste “design” du devis comprend :

  • la création des éléments graphiques

  • la mise en place de la charte visuelle

  • les tests d’intégration visuelle et stylistique


Cette phase conditionne tout le reste du pipeline de production. Un design clair et homogène simplifie l’animation, le compositing et la post-production.


4. L’animation : le cœur du devis

C’est la partie la plus dense du budget, celle où tout s’anime. Les graphismes conçus deviennent vivants : mouvements, expressions, transitions, effets, caméra.


Selon la technique choisie, les coûts varient fortement :

  • 2D traditionnelle : animation fluide, dessin image par image

  • Motion design : compositions vectorielles et typographiques animées

  • 3D : modélisation, textures, rigging et rendus complexes


L’animation représente souvent 40 à 60 % du budget global. Elle mobilise des équipes entières - animateurs, infographistes, techniciens - et nécessite un contrôle permanent de la qualité.


5. Le compositing et la post-production : assembler et finaliser

Une fois les plans animés, il faut les assembler. Le compositing fusionne les couches : décors, personnages, typographies, effets spéciaux. C’est ici que le film trouve sa profondeur, son relief et sa cohérence visuelle.


Viennent ensuite :

  • la bande-son (musique, voix, sound design)

  • l’étalonnage et le mastering

  • la préparation des formats de diffusion (TV, web, réseaux sociaux)


Ces postes assurent la finition technique et émotionnelle du film. Un compositing maîtrisé et un mixage sonore équilibré font la différence entre un film “propre” et un film “professionnel”.


6. La gestion de production : piloter la chaîne

Chaque projet d’animation est un enchaînement d’étapes qui doivent s’aligner.


Le poste gestion de production du devis couvre :

  • la planification

  • la coordination des équipes

  • le suivi client

  • les validations et la livraison finale


C’est une mission à la fois logistique et artistique. Un bon producteur veille à la cohérence des délais, anticipe les points de blocage et garantit la fluidité entre les pôles créatifs. Sans pilotage rigoureux, même un excellent film peut déraper.


7. Les droits d’exploitation et livrables : formaliser la diffusion

Un devis complet doit préciser les droits d’utilisation du film :

  • durée de cession (ex. : 2 ans, 5 ans)

  • territoires concernés (France, international)

  • supports (TV, digital, interne, événementiel)


Ce poste n’est pas administratif : il encadre la vie commerciale du film. Les livrables (formats de sortie, versions linguistiques, déclinaisons) font également partie de cette section du devis. Une diffusion claire, anticipée et bien contractualisée protège à la fois le client et le studio.


En résumé : un devis est une méthode avant d’être un chiffre

Chaque poste du devis correspond à une étape de création, un savoir-faire et un temps de travail. Le lire, c’est comprendre la logique de production d’un film d’animation. Cela permet de mieux piloter le budget, de dialoguer avec le studio et d’évaluer la valeur réelle du projet.


Chez La Pompadour, nous concevons chaque devis comme un outil de transparence : détaillé, structuré et pensé pour accompagner les agences et les marques à chaque étape - de la réflexion au rendu final.


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Nous accompagnons agences, marques et institutions dans la conception et la production de films 2D, 3D et motion design, pensés pour allier rigueur, créativité et efficacité.


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